Comment se repérer dans la jungle des titres, diplômes et certifications ? Suivez le guide !
Le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) est la référence pour s’assurer de la valeur d’un titre. Il regroupe tous les titres reconnus par l’État. Il existe trois grandes catégories de titres inscrits au RNCP :
- les Diplômes d’État,
- les diplômes reconnus par l’État,
- et les certifications professionnelles.
Les Diplômes d’État
Les Diplômes d’État sont les titres reconnus par les ministères de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Santé, de l’Agriculture, etc.
Les principaux diplômes d’État sont :
- le CAP,
- le baccalauréat,
- le bac professionnel,
- le BTS,
- le BUT,
- la licence,
- la licence professionnelle,
- le master
- et le doctorat.
Les diplômes reconnus par l’État
Les diplômes reconnus par l’État sont :
- les 53 diplômes d’Ingénieur attribués par la Commission des titres d’ingénieur,
- les 47 grades de Licence
- et les 92 grades de Master des grandes écoles.
Les diplômes d’ingénieur et les grades de Master donnent lieu à des classements, qu’il est utile de considérer pour les évaluer.
Les certifications professionnelles
Les certifications professionnelles sont les autres titres du RNCP. On y trouve notamment :
- les Titres professionnels,
- les certificats de qualification professionnelle,
- les titres certifiés.
Les Titres professionnels (TP)
Les Titres professionnels (TP) sont les titres reconnus par le ministère du Travail. En général, les titres professionnels sont des équivalents de diplômes d’État, notamment des CAP, des Bac pro et des BTS, mais sans les matières générales. En ce sens, les TP sont des titres extrêmement intéressants pour les métiers techniques.
Les certificats de qualification professionnelle (CQP)
Les certificats de qualification professionnelle (CQP) sont des titres généralement portés par les syndicats professionnels parce qu’ils correspondent à des besoins spécifiques des entreprises de leur secteur.
Les titres certifiés
Les titres certifiés sont tous les autres titres, généralement appelés “titres RNCP”. Ces titres appartiennent le plus souvent à des écoles, à des organismes de formation ou à des syndicats professionnels.
Le Répertoire spécifique
La seconde référence pour les titres est le Répertoire spécifique RS), qui liste les compétences certifiées.
Les diplômes d’établissement
Les autres titres ne sont pas reconnus par l’État. Ce sont des “diplômes d’établissement”. Leur valeur dépend donc entièrement des établissements qui les décernent :
- Les Mastères spécialisés et les Masters of Science (MSc) sont des marques déposées par la Conférence des grandes écoles, et sont un gage de sérieux.
- Les diplômes universitaires (DU) peuvent avoir de la valeur, en fonction de la réputation de l’université dans le domaine.
- Certains diplômes d’écoles qui ont un historique établi, ou qui ont un positionnement fort dans leur secteur d’activité, peuvent également être intéressants. Mais il faut le vérifier auprès de professionnels du domaine pour valider leur valeur,
Mais hélas, la plupart des diplômes d’établissement n’ont en réalité pas de véritable intérêt.
Il faut aussi prendre en considération les accréditations internationales (Equis, AACSB, AMBA), et le label EESPIG (établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général), qui sont des garanties importantes sur la qualité des établissements.
Les notions de “bachelor”, de “mastère” (avec un “e”) et de “MBA” ne signifient rien d’officiel. Généralement :
- le bachelor désigne un titre de niveau 6 (équivalent de la Licence),
- et le mastère (avec un “e”) et le MBA désignent des titres de niveau 7 (équivalent du Master, sans “e”).
Mais quand vous rencontrez ces appellations, vous devez nécessairement regarder ce qu’il y a derrière.
Au total, il existe donc un grand nombre de titres. Il est important de vérifier systématiquement le titre proposé pour chaque formation.