Enseignement supérieur et professionnel: public ou privé?

Comment se reprérer dans l’ensignement supérieur ou professionnel entre le public et le privé ? Pour une carification, suivez le guide !

Enseignement public 

Les établissements d’enseignement public dépendent des différents ministères : Éducation nationale, Enseignement supérieur, Santé, Agriculture, Armées… 

Enseignement privé

Les établissements d’enseignement privés sont extrêmement divers. Il est essentiel de prendre en compte les différents statuts qu’ils peuvent avoir.

Le privé non lucratif

La majorité des établissements d’enseignement privés relèvent de statuts non lucratifs : 

Les associations

Un très grand nombre d’écoles et de CFA relèvent d’un statut associatif. C’est le cas notamment de nombreux CFA adossés à des fédérations professionnelles, mais aussi des Maisons Familiales Rurales.

Les écoles consulaires

Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ont depuis toujours un rôle majeur dans la formation post-bac et professionnelle. 

L’enseignement catholique

L’enseignement catholique recouvre un grand nombre de réseaux, qui tous sont des pôles d’éducation qui font référence :

  • les Instituts Catholiques (Lille, Paris, Angers, Lyon, Toulouse, Vendée),
  • l’enseignement catholique supérieur, avec les réseaux RenaSup et Cneap (pour l’enseignement agricole),
  • le réseau UniLaSalle (venu du Canada).

Le privé lucratif

Ces dernières années, plusieurs groupes privés d’éducation se sont développés, sous la forme de sociétés commerciales. Certaines sont des entreprises familiales, d’autres sont dirigées par des fonds d’investissement. 

Les plus importants groupes privés d’écoles sont : 

  • Galileo Global Education
  • Ionis
  • Omnes Education
  • AD Education
  • Mediaschool
  • Novetude
  • Compétences & Développement
  • Eductive
  • Eduservices
  • Eureka
  • Vendôme
  • ISO
  • Collège de Paris
  • Emineo
  • IGS
  • Talis
  • Ynov

Le principe de la gratuité de la formation pour l’apprenti

Aujourd’hui, l’alternance est la nouvelle normalité des études post-bac. Elle est notamment l’alternative à l’université pour financer sa formation.

Le Code du travail fixe un principe de gratuité de la formation suivie par les apprentis (article L. 6211-1) et pour les contrats de professionnalisation (article L. 6325-2). Le financement de leurs études est prioritairement pris en charge par les OPCO, et éventuellement par le paiement d’un reste à charge par l’entreprise.

Certaines écoles font payer à leurs candidats des frais “de dossier”,  “de candidature”, “d’inscription” ou “d’accompagnement à la recherche d’apprentissage”, ou encore des acomptes. En général, ces paiement sont justifiés par une d’inscription en deux temps : les candidats sont inscrits par défaut “en initial” (c’est-à-dire pour suivre la formation de manière classique, sans apprentissage, et en la payant eux-mêmes), et s’ils trouvent un employeur, ils basculent alors sur une inscription “en apprentissage”, et ces frais leurs sont alors remboursés.

Dans ces conditions, il est crucial de vérifier la “valeur” de la formation à laquelle le candidat est “pré-inscrit” : la notoriété de l’école, notamment auprès des recruteurs, les taux de placement de leurs élèves issus de formations “en initial”, et les titres préparés, au regard du tarif demandé.